La Ferté-St Michel - Communauté de Communes dans l’Orne

Les communes

La Ferté Macé

La commune nouvelle se compose des villes de La Ferté-Macé et Antoigny.

Situation géographique de La Ferté-Macé
Basée au sud de la Basse-Normandie, La Ferté-Macé est chef-lieu de canton et se situe à environ 75 km de Caen, et 235 km de Paris. Accessible par l’A28 (45 km d’Alençon), et l’A88 (35 km d’Argentan), elle est également située sur l’axe ferroviaire Paris-Granville, correspondance par Car SNCF, à Briouze et Argentan. Elle est distante de 8 km de l’aérodrome de Bagnoles-de-L’orne / Couterne, spécialisé dans l’aviation légère et de loisirs.

Fiche d’identité :

Région : Normandie
Département : Orne
Canton : La Ferté-Macé (chef lieu)
Préfecture : Alençon
Intercommunalité : Communauté de communes La Ferté-St Michel
Nombre d’habitants ville : 6114 habitants (Insee 2014)
Code postal : 61600
Superficie : 2 704 hectares
Point culminant : 286 m au lieu-dit « Les Fieffes »
Ville fleurie***
La Ferté-Macé est jumelée avec :

Neusdadt am Rübenberge (Allemagne) depuis 1980
Ludlow (Angleterre) depuis 1987
Savoigne-Biffèche (Sénégal) depuis 1988
Mariensée (Allemagne) depuis 2015
Bordée par le massif forestier des Andaines, proche de la ville thermale de Bagnoles de l’Orne et appartenant au Parc Naturel Régional Normandie Maine, la ville est le cadre idéal pour effectuer des séjours « verts ». Au-delà, La Ferté-Macé dispose, en son sein, d’un jardin public fleuri Parc Barré Saint doté de jeux pour enfants, et surtout d’une base de loisirs de plus de soixante hectares dont 28 hectares constituent un des plans d’eau les plus importants de l’Orne. Il n’est pas nécessaire d’aller loin pour se dépayser : lieu de détente, de promenade, de jeux sur terre comme sur l’eau… cet espace est une des richesses de la ville, autant à destination des visiteurs que des locaux.

Fidèle à son statut de ville centre, La Ferté-Macé à une activité commerciale importante avec de nombreux commerçants et artisans dans son cœur de ville. De plus, son union commerciale (UCIA La Ferté-Macé) est active et participe à la défense et la promotion du commerce local pour dynamiser le centre ville. Son programme annuel est riche en événements.

On peut ajouter bien d’autres manifestations organisées en partenariat avec la municipalité, l’Office de Tourisme et les associations…

Citons entre autres :

Automne : Braderie – Fête Médiévale – Course de l’Incendiaire – Journées Mycologiques – Cyclo-cross…
Hiver : Marché de Noël, Salon Esprit Maison…
Printemps : Course de Printemps, Marché aux fleurs – Fête à l’andouille chaude – Pierres en lumières…
Eté : Triathlons du lac – Fête de la musique – Animations sur la Base de loisirs – Festivités du 13 juillet – Moto-cross…
Mais La Ferté-Macé c’est aussi une ville riche en histoire ! Dans la ville, de nombreux éléments nous rappellent notre patrimoine :

Quelques exemples :

Le centre-ville est axé sur la place Leclerc et le monument aux Morts (oeuvre de Marcel Pierre, sculpteur local).
L’église Notre-Dame, construite au XIXe siècle, imposante et ornée de magnifiques vitraux. Ses clochers s’élèvent à 60 m de hauteur.
La Chapelle Romane, située à proximité de l’église, est classée monument historique.
Le Musée du Jouet, où sont exposés des jeux et jouets des 19e et 20e siècles.
Pour clôturer ce bref tour des richesses de la Ferté-Macé, qu’il vous reste à découvrir et à approfondir, il est impératif de goûter la spécialité gastronomique locale: les tripes à la mode fertoise de renommée nationale. Ces tripes en brochette sont présentées de manière originale sur leur billette (bâtonnet en bois de coudrier). Accompagnées de notre production locale de cidre, poiré, pommeau ou calvados.

Un peu d’histoire :
Une ville façonnée par son industrie textileAu moyen-âge, le bourg possédait une place-forte située à l’emplacement de la place Neustadt, dénommée antérieurement place du Château. Cette forteresse dont l’un de ses barons au début du XIIème siècle, s’appelait Mathieu, lui apporta son nom (firmitas Mathei ou férita Mathei). Un édifice du XIème siècle témoigne de cette époque, l’église Notre-Dame dont il reste quelques travées et sa tour carrée qui était située à la croisée du transept.

Le développement économique de ce bourg est fort ancien.

Dès le XVIème siècle, des sociétés commerciales fertoises vendaient des toiles fabriquées localement ou achetées à d’autres fabriques. Au siècle suivant, trois grandes foires rappellent les échanges avec les campagnes et les bourgs environnants : les foires Saint Clément, Saint Simon et Saint Mathieu sans parler des foires mensuelles.

De 1730 à 1790, La Ferté-Macé vit un premier essor avec le développement du tissage à main puis un repli avec la Révolution Française et à nouveau une période de développement entre 1830 et 1860. Les entreprises de tissage à main purent se développer, notamment, grâce à des patrons entreprenants et à l’amélioration des « chemins de grandes communication » qui facilita les déplacements entre la fabrique fertoise et leurs clients. En 1860, les 128 fabricants fertois recensés faisaient travailler 15 à 20 000 tisserands à domicile pour la plupart des paysans-artisans dans 14 cantons environnants dont certains en Mayenne.

Le Tissage à main de toile et de coutil, le blanchiment, la passementerie, le commerce de tissus furent les bases de l’industrie textile fertoise de la seconde moitié du XIX ème siècle. Neuf tissages mécaniques furent construits, pour la plupart, à la périphérie de la ville, à cette époque, pour des raisons d’espace nécessaire, de la recherche de cours d’eau pour les machines à vapeur. Le premier fut créé en 1862, quatre suivirent en 1864 , puis trois en 1874, et un dernier, de moindre importance, en 1875 . En 1883, 1 588 ouvriers travaillaient dans les six principaux tissages mécaniques. La ville vivaient au rythme des sifflets des usines, des entrées et sorties du personnel. Cette activité était accompagnée d’entreprises annexes au tissage : blanchisserie, teinturerie, passementerie qui employait 350 personnes en 1874.

A ne pas oublier un autre secteur d’activités, celui du bois avec des scieries mécaniques fabricant notamment des galoches et employant 250 salariés en 1880.

Ces développement industriels ont entrainé une évolution importante et rapide de la population : 5 663 habitants en 1846, 9 769 en 1876 ; les ouvriers quittent la campagne environnante pour venir habiter au plus près des usines. Rappelons que le solde migratoire pour la période 1866-1873 atteignit un chiffre remarquable de 2 792 individus. Puis la population régressa (6 208 habitants en 1911) avec les baisses d’activité de l’industrie textile concurrencée en partie par des pôles plus importants et bénéficiant notamment d’infrastructures économiques et de voies de communication routière, ferroviaire plus développées.

L’essor industriel au XIXème siècle s’est accompagné du développement global de la ville
L’arrivée du chemin de fer en 1869. Un commerce dense et varié : en 1897, il est recensé 74 aubergistes /restaurateurs, 19 débitants de boissons/limonadiers, 21 boulangers, 37 épiciers, 16 merceries… La création d’institutions économiques, juridiques et financières : Chambre consultative des arts et manufactures (1848), Conseil de Prud’homme (1859), Caisse d’épargne et de prévoyance (1863), Sous-comptoir de la banque de France (1883)… En 1854, le conseil municipal arrête un important plan d’alignement et d’élargissement et de création de rues et en 1879, source de commodité et d’hygiène le circuit d’eau potable est inauguré. Enfin, deux grands bâtiments viennent symboliser le développement urbain et industriel évoqué ci-avant : une nouvelle église consacrée en 1860 et achevée dans les premières années du XXème siècle et un imposant hôtel de ville inaugurée en 1901.

Sources : Revues du Pays Bas-Normand : La Ferté-Macé 1800-1914, tome 1, l’urbanisme et son évolution par Michel Louvel et le tome 2, une ville industrielle du textile par Jean-Claude Collin et Michel Louvel.
Du château féodal fertois à la rue d’hautvie au XIXème siècle :

plan motte féodale

Au moyen-âge, la motte féodale de La Ferté-Macé et son système défensif formaient un quadrilatère partant de la place Neustadt (anciennement place du château) et passant par le Pont-Micheline (carrefour : rue Saint-Denis X rue d’Hautvie), la rue Saint-Denis, les fossés Saint-Denis, et les fossés Nicole. Depuis cette époque, il est difficile de retracer les différentes étapes du développement urbain de la ville. Plus près de nous, le plan parcellaire de 1812, ci-joint permet d’imaginer le centre-ville avec :

L’ancienne église romane et son cimetière : détruite en partie en 1852, pour permettre la construction de l’église actuelle de style néo-roman, consacrée en 1860, il ne reste que la tour romane du XIème siècle et quelques travées.
La halle couverte aux merciers et aux bouchers, place de l’église, subsiste jusqu’en 1850.
L’ancienne Mairie et l’hôtel de Bretagne (hôtel de ville actuel, inauguré en 1901).
La place du Château dont la motte a été arasée, s’étendait au-delà de la route d’Alençon qui n’existait pas. Élément défensif, en 1812, existait encore un étang de 110 m de long et de 30 à 50 m de large (parcelle 106 sur le plan).
A remarquer également nombre de rues non existants en 1812 :

Rue de Versailles, ouverte peu avant 1870
Rue Gambetta rue d’Alençon, ouverte avant 1853
Rue Neuve- Saint-Denis, ouverte en 1846 renommée, Amand Macé au décès du curé- doyen
Rue Chauvière, ouverte en 1857.
Rue du Crochet et rue Neuve-du -Crochet, ouverte en totalité en 1862, devient Grande-Rue en 1875 puis rue de la Victoire après 1918
Rue Neuve -du-Château nouvellement ouverte en 1853 , devient rue Pierre Neveu au décès du curé-doyen
Rue d’Hautvie (alta via : la voie haute) artère principale, axe de passage : Cette rue avec sa prolongation, la rue de Maure faisait partie dans la traversée du bourg, des anciennes voies de communication qui reliaient les centres de Falaise, Lassay et Domfront. Dans le Journal de La Ferté-Macé du 17 juillet 1881, Wilfrid Challemel dans son article « La Ferté-Macé en 1749 » nous apporte des informations sur cette rue : de la place de l’Eglise à la rue Saint-Denis, elle est dénommée rue du Pont-Micheline puis plus tard, rue Marchande. Au XVIIIème siècle, les maisons se succèdent sans discontinuer de la place de l’Eglise au Pont-Micheline puis au-delà, elles deviennent de plus en plus éparses et des jardins, des plans et des chènevières s’intercalent entre les maisons C’est en 1875, que le conseil municipal décide d’appeler les rues Marchande et d’Hautvie (son prolongement) qui en réalité ne forment qu’une seule voie : rue d’Hautvie sur toute sa longueur. Cette année- là, il est également voté que dans les limites de l’octroi, les rues et places seront indiquées sur des plaques de fonte et toutes les maisons porteront un numéro.
Quant au Pont-Micheline, il était situé rue d’Hautvie au carrefour avec la rue Saint-Denis et la rue des Quatre-Roues ; elle était plus basse de 1m50 et les eaux venant du haut de la ville s’écoulaient plus ou moins sous ce pont créant parfois une zone humide. Dans les années 1850, ces eaux du haut de la ville furent détournées et la rue fut rehaussée.

MICHEL LOUVEL
Situation géographique d’Antoigny
Antoigny est devenue le 12 janvier 2016 une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de La Ferté-Macé.

La commune est située dans le sud-est du pays d’Andaine. Son bourg est à 4,5 km à l’est de Couterne, à 7,5 km au sud-est de Bagnoles-de-l’Orne et à 8,5 km au sud de La Ferté-Macé. Le point culminant (222 m) se situe en limite nord-est, près du lieu-dit la Nolendière. Le point le plus bas (138 m) correspond à la sortie du territoire de la Maure, affluent de la Gourbe, au sud. La commune est bocagère.

Superficie : 482 hectares
Population : 136 habitants, les Antoniaciens.
Antoigny a compté jusqu’à 627 habitants en 1806. En 1864, une filature est installée sur le site de La vallée de La cour. Elle sera transformée en fabrique de blocs de glace, en hôtel restaurant, en discothèque et maintenant en gîtes et possède une salle privée pouvant accueillir jusqu’à 300 personnes.

Antoigny possède une salle polyvalente pouvant accueillir jusqu’à 70 personnes.

Un peu d’histoire :
Ce site gallo­romain tire son nom d’Antoniacus, empereur romain. Antoigny fut occupée par les Romains qui établirent probablement des thermes aux Gorges de Villiers où jaillit une eau chaude et bouillonnante (15° température constante toute l’année) qui, dit­on, n’a rien à voir avec celle de Bagnoles, pourtant très proche. Un culte de la fécondité aurait existé en ce lieu (réorienté vers Saint Antoine par les évangélisateurs Catholiques).

L’Eglise Saint Martin. Eglise en granit du XVIIe siècle

Saint Michel

Saint-Michel des Andaines est un village situé à la lisière de la forêt des Andaines, distant de 5 km de La Ferté-Macé.

On raconte qu’aux Andaines, on dépendait de Tessé pour la Mairie et de St-Maurice-du-Désert pour le spirituel. Situation qui posait parfois problème pour déclarer une naissance ou célébrer un mariage. Un dénommé Jacotin donna son terrain pour y construire une église. Le 30 septembre 1820, l’évêque décida de lui donner le nom du saint archange. A cette paroisse il ne manquait qu’un maire. L’abbé Gascoin, obtint en 1840 la création de St-Michel-des-Andaines, dont les terrains furent pris sur cinq communes avoisinantes.

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Les Musées

La Ville de La Ferté-Macé possède deux musées,

L’église Notre-Dame

L’église Notre-Dame de style romano-byzantin a été mise en chantier en 1851 sur les plans de l’architecte sarthois Liger. Il fallut attendre le début du 20ème siècle pour que les clochers soient coiffés de leurs flèches. M.Liger a été marqué par un séjour en Orient et nombre de ses réalisations sont empreintes de cet aspect particulier (le château du Hazé, le petit séminaire de Flers…). L’église est recouverte sur toute sa surface extérieure de mosaïques constituées par des damiers composés de pierre blanche de Caen, de briques jaunes et rouges, de granit bleu de Vire et d’ardoise. La construction est imposante : les clochers s’élèvent à 60m, sa longueur atteint 70m sur 38m de large.

La Chapelle

L’église romane date du 11ème siècle. Avant cette date existait un prieuré avec une chapelle et un cimetière. La chapelle s’avérant trop exiguë, l’église romane est construite vers 1093.

Au cours des siècles, elle fut plusieurs fois prolongée pour accueillir l’assistance toujours plus nombreuse et eut de nombreuses coiffures différentes : toit en forme de pyramide, puis en forme de cloche… On peut voir des photographies de ces différentes coiffures dans le Trésorama.

Plus tard, l’église étant de nouveau trop exiguë, une nouvelle est construite et en 1851, l’église romane est abattue sauf ce qui est préservé et visible aujourd’hui : la tour romane.

Cet édifice classé a été restauré en 1935 sous la direction des Beaux Arts.

Eglise Saint Martin

Eglise du XVIIème siècle en granit de plan allongé, à nef et chœur rustiques. Son clocher daté de 1693 est garni d’une niche avec un Saint Martin au pauvre en pierre peinte du XVIème siècle. Les 3 autels forment un ensemble fort décoratif du XVIIème siècle, en bois polychrome. Ils sont ornés de colonnes torsadées, de descentes de guirlandes et de petits frontons.

Le Parc Barré Saint

Inauguré en 1901, il s’agissait de la propriété du Docteur Barré. Sa fille Mme François-Xavier Saint fit le legs de la maison paternelle au décès de son père.

Ce parc a été transformé en jardin public avec un espace jeux pour les enfants et un kiosque entouré d’une roseraie. Près du kiosque, on peut admirer une statue qui est la réplique de la statue de Diane dont l’originale est exposée au Louvre. Elle a été offerte par Albert Christophle en 1892. Elle était d’abord placée à l’emplacement du monument de la Victoire puis devant la Caisse d’Epargne et depuis 1965 dans ce parc où elle semble se plaire…

Le Grand Turc

Le Grand Turc est un ancien hôtel-restaurant transformé en espace culturel.

Auberge, hôtel-restaurant, le Grand-Turc donne sur trois rues : la rue Neuve Saint-Denis (rue Amand Macé), la rue d’Hautvie, et la rue Saint-Denis, son entrée principale. La création de cette auberge daterait du XVIème siècle, voire antérieurement. Alors que François 1er est en guerre contre Charles Quint, il contracte une alliance avec le sultan de Turquie, Soliman le « Magnifique ». A La Ferté-Macé, comme dans de nombreux bourgs, la désignation d’une auberge par le qualificatif « Grand-Turc » est une façon d’honorer le sultan de Constantinople. Son enseigne, une marmite, est l’emblème des Janissaires, corps de l’infanterie turque.

Quelques dates :

Il est tenu en 1657 par la veuve de François Leclerc
En 1668, une salle est louée au Sieur du Gassé, maître arquebusier.
En 1765, la justice de paix et son greffier s’y installent.
En 1799, avant sa reddition aux forces républicaines locales, Billard de Veaux, chef chouan qui séjourne au Grand-Turc, échappe à une tentative d’assassinat grâce à l’intervention des autorités républicaines et de l’aubergiste monsieur Hilaire.
En 1804, une salle est affermée pour y installer à nouveau la justice de paix.
Plusieurs Frébet tiennent le Grand-Turc au XIXème siècle, dont François Frébet et son épouse dans les années 1830.
En juin 1871, Veuve Fourré cherche à céder cet hôtel, nouvellement restauré. Il est à rappeler que 148 débits de boissons (cafés, restaurants, auberges…) sont dénombrés à La Ferté-Macé, en 1876 soit un pour 66 habitants.
Au XIXème et peut-être au siècle précédent, un local situé à l’extrême nord de la salle à manger faisant office de magasin sert de relais pour le transport des toiles que fréquentent les rouliers, transporteurs et colporteurs.
Un peu avant 1900, Madame Hébert dirige cet établissement qui compte seulement 6 chambres,
Alfred Jeanne succède à Madame Hébert et le dénombrement de 1901 le recense comme maître- d’hôtel. L’hôtel s’agrandit et compte 11 chambres.
En mars 1906, un événement anime la cour du Grand-Turc : un nouveau moyen de transport, le train Renard, train routier avec ses quelques wagons, à son bord les maires de Flers et de La Ferté-Macé, arrive à la Ferté par la Grande-Rue (rue de la Victoire) et stationne dans la cour.
En 1911, Gaston Meillon, dont le père tient l’hôtel de Normandie rue de la Teinture, reprend le Grand-Turc tenu par Monsieur Jeanne. Il tient cet établissement avec son épouse pendant 49 ans. Le couple le modernise et fait construire une nouvelle aile par l’entreprise Demattéo dans les années trente. Il comprend alors 30 chambres. La notoriété de cet établissement et sa réputation culinaire (spécialité de tripes, de poulets à la crème…) appartiennent au couple Meillon dont l’épouse doit assurer le quotidien compte tenu des absences d’un mari fréquemment retenu hors de l’établissement par ses fonctions de Maire, Président du Conseil Général de l’Orne et Sénateur. De nombreux banquets (mariages, baptêmes, communions) ont lieu au Grand-Turc et d’importantes personnalités le fréquentent. A noter que sa cave recense pas moins de 33 000 bouteilles avec grands crus et millésimes rares.
En 1960, Monsieur et Madame Dupeu reprennent l’établissement qu’ils exploitent jusqu’en 1977, date à laquelle cette « institution fertoise » ferme ses portes.
La municipalité souhaite créer un centre culturel. L’emplacement et la configuration des lieux retiennent son attention et un compromis pour l’acquisition du Grand-Turc est signé en 1977. En 1979, l’école de musique s’y installe et des expositions y sont organisées.
En mai 1981, les travaux du centre socio-culturel du Grand-Turc démarrent. Celui-ci est inauguré le 1er octobre 1983 est comprend une salle de spectacle, une salle d’exposition, une bibliothèque, des bureaux pour les assistantes sociales, des locaux pour les associations (dont l’Office Fertois de la Culture et des Loisirs, le club photos et celui d’aquariophilie).
En 1985, la cour intérieure est rénovée et une fontaine réalisée par le sculpteur Laurent Lapierre y est installée.
Michel Louvel

Actuellement, sur se site de 1 200 m2 on trouve à la fois :

Le Prieuré et la Chapelle Saint Ortaire

Saint Ortaire est un hameau situé à 1600 m de Bagnoles-de-l’Orne. La chapelle lui a donné son nom, car administrativement, ce hameau s’appelle « Le Bézier ». Il fut le siège, aux 16ème et 17ème siècles, d’une sergenterie, des eaux et des forêts et posséda sur la rivière une forge et un moulin, qui fonctionnèrent jusqu’en 1611.

Lieu de pèlerinage très fréquenté naguère le mardi de Pâques, il devait sa réputation à l’ermite Saint Ortaire, qui évangélisa la région vers le VIème siècle. C’était un ascète. Il menait une vie austère, s’alimentant de pain d’orge et buvant de l’eau d’une source qui passait pour posséder des qualités thérapeutiques et qui existe toujours à l’angle ouest du pont de chemin de fer. Saint Ortaire possédait la renommée d’accomplir des cures miraculeuses. Les fidèles qui se rendaient à la chapelle, déposaient sur les arbres entourant le sanctuaire une pierre à hauteur du mal ou de la douleur à guérir. Le volume de la pierre était en rapport avec la gravité de la maladie. Lorsque le caillou tombait d’une façon naturelle, le malade était guéri. Il existe deux chapelles sur le site : la première a été édifiée au début du XXème siècle par le père Chappey sur les soubassements d’un oratoire du XVIème. Elle est desservie par des religieux appartenant à l’Ordre des Servites de Marie. On y prie Saint Ortaire et Saint Pérégrin. La seconde, la chapelle Saint Ortaire date de 1724, elle fut primitivement élevée en 1336. Elle est dédiée à Saint Ortaire et à Sainte Radegonde.

Sur un bâtiment près de la chapelle Saint-Ortaire, on peut voir un cadran solaire en ardoise. Il est fixé par des galets. Il s’agit d’un cadran méridional, c’est-à-dire plein sud, comme le mur qui le supporte ne l’est pas, l’ardoise a été orientée pour coïncider avec le méridien du lieu.

Les lignes horaires sont tracées de 6h du matin à 6h du soir.

La Fontaine Minérale

Cette fontaine a été créée en 1998.

En Forêt d’Andaines, les précipitations annuelles sont en moyenne de 1100 mm. Une grande quantité de cette eau est absorbée par la forêt, surtout en saison estivale. Le reste de l’année, elle ruisselle et s’écoule par monts et vallées, talwegs et gorges, fossés et rus, jusqu’aux ruisseaux de la Mousse, de la Prise Pontin ou du Fief aux Boeufs, avant de se précipiter dans la Vée. Celle qui s’infiltre à travers les argiles, limons et sables se minéralise et rejaillit en sources ocres et rouges au pied des futaies et dans les tourbières Andainaises.

La Fontaine Minérale restitue cette eau d’infiltration fortement chargée en fer, elle a des vertus antianémiques. (texte figurant sur le site de la Fontaine Minérale)

Randonnées

Circuit des Bornes Cavalières
9 km autour de La Ferté-Macé, entre ville et campagne. Un circuit de 2 h 30 pour découvrir la ville autrement. Deux variantes s’offrent à vous soit 6,5km ou 10,6km.

« En parcourant ce circuit, découvrez plusieurs sites remarquables et appréciez les paysages vallonnés de notre bocage… longez le cimetière dans lequel vous pouvez voir des tombes sculptées par Marcel Pierre, traversez la voie ferrée et quittez le centre-ville par l’impasse Toussaint-Louverture… »

Le plan est disponible à l’Office de Tourisme, au Service Sports Loisirs et en Mairie et téléchargeable ici : Plan en PDF

La Ronde de l’Archange
La ronde de l’Archange offre aux plus aventureux un circuit de 18km (durée 4h30) autour de St Michel des Andaines. Le Champ aux poiriers est le point de départ et d’arrivée, en chemin vous découvrirez entre autre la fontaine minérale, l’étang et le manoir de la forge ainsi que la source et le prieuré de St Ortaire.

16 lieux :

  1. Départ, arrivée et stationnement : terrain de boules du Champ aux Poiriers
  2. Ruisseau du Parc Gallet et Vallée du Getel
  3. « Chêne » à la Vierge
  4. Etang et Manoir de La Forge
  5. La Chapelle des Prises
  6. Etang de la Brisette
  7. Fontaine minérale
  8. Ruisseau de la Mousse
  9. Douglas des Pépinières
  10. Village du Cheval
  11. Rivière de la Vée
  12. Source de Saint-Ortaire
  13. Prieuré de Saint-Ortaire
  14. Source de Sainte-Radegonde
  15. Chêne Hippolyte
  16. Rocher Broutin.
    Accédez au plan sur le site : St-Michel-des-Andaines

Deux sites consulter : randonnées dans l’Orne, Orne Tourisme

Visites Commentées

Les visites commentées de la ville sont assurées par l’Office de Tourisme du mois de mai au mois d’août, tous les jeudis (sauf fériés) à 14h30 au départ de l’Office de Tourisme.

A découvrir :

Office de Tourisme

L’Agenda :
Télécharger l’agenda du mois de l’Office de Tourisme

Les missions :
Promouvoir le territoire, accueillir et renseigner les touristes. Une conseillère en séjour, bilingue reçoit les visiteurs. L’Office organise chaque année différentes manifestations et des visites guidées de La Ferté-Macé. Un partenariat actif avec la ville de La Ferté-Macé s’est engagé à travers l’organisation de plusieurs manifestations en commun.

L’office de Tourisme s’installe au Musée du Jouet pour en assurer les visites :

Périodes Scolaires Les Mercredis
14h00 - 17h30 Les Samedis
9h00 - 12h00
Vacances Scolaires Les Mercredis
14h00 - 17h30 Les Jeudis et Samedis
9h00 - 12h00
Balades commentées de la Ville :
De mai à août : tous les jeudis à 14h30, au départ de l’Office de tourisme – Durée environ 2 heures – Sur réservation (minimum 5 personnes) – Tarif 3€ par personne (gratuit – 12 ans) – Pour les groupes, sur réservation toute l’année.
Trésorama :
Le Trésorama situé dans la crypte de l’Eglise (entrée rue du Château), présente de nombreux objets curieux, précieux ou insolites du Culte Catholique. Uniquement lors des balades commentées de la Ville et lors des journées du Patrimoine.
Accès Wi-Fi gratuit

Horaires d’ouverture au public :

Le lundi, de 14 h à 17 h 30
Du mardi au vendredi, de 9 h à 12 h 15 et de 14 h à 17 h 30
Le samedi, de 9 h à 12 h
Transféré au Musée du jouet le mercredi après-midi et le samedi matin
Contact :
11, rue de la Victoire – 61600 La Ferté-Macé

Tél. : 02 33 37 10 97
Mail : otsi.la-ferte-mace@wanadoo.fr
Site Internet : tourisme-lafertemace.fr
Blog : otsilafertemace.unblog.fr
Facebook : facebook.com/otlafertemace

Base de loisirs

Située dans un environnement naturel d’une superficie de 65 hectares, la base de loisirs est un endroit idéal pour se détendre et se ressourcer. Il est également possible d’y séjourner dans l’un des 10 gîtes de loisirs disponibles.

De plus, le cheminement de 2500 mètres tout autour du lac permet de s’évader et d’être au plus près de la nature.

Tout au long de l’année de nombreuses activités sont proposées afin de partager des moments agréables en famille ou entre amis.

Marchés / Brocantes / Salons

Marché hebdomadaire :

Le marché hebdomadaire a lieu le jeudi matin, place du Gal Leclerc, place de la République et au marché couvert (sous l’Hôtel de Ville).

Autres marchés :

Marché terroir et artisanat{end-texte|w=150|mood=200|tipd=1000|offsety=20}Affiche marchés 2016 X150, 1er vendredi de chaque mois d’avril à octobre – organisation Service Développement Economique et Communication
Marché aux fleurs, exposition de voitures anciennes, bonzaïs en mai – organisation UCIA
Marché de Noël, en décembre – organisation UCIA

Braderies :

Braderie-vide grenier, en septembre. Dans les rues de la ville (+ 500 exposants) – organisation UCIA
Braderies à St Michel des Andaines (Foire de Printemps et Foire d’Automne) – organisation Avenir Espoir 2000

Salon :

Salon de l’Habitat, 1er week-end de février, salle Guy Rossolini, Bd Hamonic – organisation Service Développement Economique et Communication – Salon 2016

Contacts :

UCIA – 11 rue de La Victoire
Tél. : 02 33 37 10 97
Mail : ucia.lafertemace@orange.fr
Service Développement Economique et Communication – Hôtel de Ville, Place de la République
Tél. : 02 33 14 00 44
Mail : dec@lafertemace.fr
Avenir Espoir 2000 – St Michel des Andaines

Hébergement et Restauration

Gîtes de loisirs

10 gîtes de loisirs tout confort situés sur la Base de Loisirs de 65 hectares. Gîtes indépendants à ossature bois, labellisés « Gîtes de France ».

7 gîtes d’une capacité de 5/7 personnes
2 gîtes d’une capacité de 4/6 personnes
1 gîte aménagé pour handicapé, d’une capacité de 4 personnes
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Composition d’un gîte :
7 personnes (surface de 41 m²) :

R.D.C : Séjour avec coin cuisine (lave-linge, lave-vaisselle, four, réfrigérateur, micro-ondes, vaisselle) ; clic-clac (2 places) ; chambre (1 lit de 2 places) ; salle d’eau et WC ; TV.
A l’étage : Mezzanine 3 lits de 1 place.
4/6 personnes :

R.D.C : Séjour avec coin cuisine (lave-linge, lave-vaisselle, four, réfrigérateur, micro-ondes, vaisselle) ; clic-clac (2 places) ; chambre (1 lit de 2 places) ; salle d’eau et WC ; TV.
A l’étage, Mezzanine 2 lits de 1 place.
4 personnes (aménagé pour une personne handicapée) :

Mêmes équipements que les 4/5 personnes mais sans banquette-lit au R.D.C.
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Accès aux gîtes :
A La Ferté-Macé, prendre la direction de Domfront – St Michel des Andaines (D 908), puis prendre la 1ère à droite « Chemin de La Lande » (avant le panneau indiquant la sortie de la ville).

Informations diverses :
La location ne comprend pas la fourniture des draps ni des taies d’oreillers, du linge de maison et des produits ménagers.
L’électricité est en supplément au-delà de 15 kw/h par jour (+ 0,30 € par kw/h).
Les animaux sont acceptés (supplément de 12 € par semaine ou 4 € par jour) – un animal de moins de 10kg par gîte.
Une caution de 300 € est demandée à l’arrivée.
Les locations se font du samedi 16h au samedi 10h.
Forfait ménage : 50 €.
Barbecue fixe à proximité.
Acompte de 25 % à la réservation, solde de la location un mois avant la remise des clés.
Haute saison : les locations à la semaine sont prioritaires aux week-ends.
Les réductions ne sont pas cumulables.
Tarif carte Cezam : – 10 % en basse saison (valable aussi sur les week-ends).
Tarifs 2016.
Renseignements et réservations :
Service Sports et Loisirs – 8 Rue Saint Denis. -Tél. : 02 33 37 47 00 – mail : sports.loisirs@lafertemace.fr.
Ouvert du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 14h à 18h.
Responsable : Monsieur Philippe Madelaine.

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Hotels

L’Auberge d’Andaines :

Hôtel / restaurant 2 étoiles
15 chambres
Salon de lecture, jeux pour enfant
Accès internet Wifi
Restaurant : cuisine traditionnelle
La Barbère – Tél : 02 33 37 20 28

La Taverne de la Paix :

Hôtel / restaurant 2 étoiles
12 chambres (salle de bains, TV, Wifi…)
Soirées-étape
Repas du soir (nuit + petit déjeûner + demi-pension)
Restaurant : brasserie, pizzeria, cuisine traditionnelle
6 rue de la Victoire – Tél : 02 33 14 11 36

Camping Municipal

Le camping municipal est situé Boulevard Hamonic. Il est ouvert d’avril à octobre.

33 emplacements (véhicules double essieux interdits)
Contact : 06 76 86 67 20

Tarifs :

Campeur
Campeur de moins de 7 ans
Emplacement simple
Automobile
Camionnette / Fourgon
Camping-car
Electricité

Garage mort
Hors saison (du 01/10 au 30/04) | 1,00 €
Garage mort
Saison (du 01/05 au 30/06 et sept.) | 1,50 €
Garage mort
Pleine saison (du 01/07 au 31/08) | 2,00 €

Restauration

L’Auberge d’Andaine :
Cuisine traditionnelle
La Barbère, route de Bagnoles (2 km) – Tél. : 02 33 37 20 28
Bar du Centre :
Bar Snack
Place Leclerc – Tél. : 02 33 14 10 21
Bar de la Plage :
Bar Snack
Plan d’eau, Bd de la forêt d’Andaine – Tél : 02 50 45 90 48
Cafétéria du Parc :
Cafétéria, cuisine traditionnelle
Centre commercial Leclerc, route de Bagnoles de l’Orne – Tél. : 02 33 38 87 34
La P’tite Normande :
Brasserie Crêperie Pizzéria
29 Avenue Thiers – Tél. : 02 33 65 97 69
Le Carré d’As :
Pizzeria Brasserie
8 place du Général de Gaulle – Tél. : 02 33 37 12 17
Web : Facebook
Le Casse-Noisette :
Cuisine traditionnelle
41 place Saint-Denis – Tél. : 02 33 37 02 91
La Coupole :
Pizzeria
7 rue de la Barre – Tél. : 02 33 30 19 40
L’Espérance :
Cuisine traditionnelle
13, 15 rue de la Barre – Tél. : 02 33 37 32 26
Rapid’ plat :
Cuisine traditionnelle sur place, à emporter, en livraison à domicile
13 rue du Château – Tél. : 02 33 38 34 12
La Table Gourmande :
Cuisine traditionnelle
37 rue de la Barre – Tél. : 02 33 38 33 69
La Taverne de la Paix :
Hôtel / restaurant 2 étoiles Restaurant : brasserie, pizzeria, cuisine traditionnelle.
6 rue de la Victoire – Tél. : 02 33 14 11 36
Le Trou Normand :
Bar, Brasserie, cuisine traditionnelle
Place de la république – Tél. : 02 33 37 02 16
Turkuaz :
Kébab – Spécialités Turques
45 rue d’hautvie – Tél. : 02 50 75 14 54